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IMPACTS SURMONTABLES

Les conséquences possibles d’une agression sexuelle

DIFFÉRENTES POUR CHACUN

Les conséquences peuvent être cognitives (difficultés scolaires, problèmes de concentration, etc.), comportementales (refus d’autorité, fugue, etc.), somatiques (maux de ventre, hyperventilation, etc.), émotionnelles (culpabilité, colère, etc.) ou interpersonnelles (isolement, dépendance, etc.).

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Femmes ayant vécu une agression sexuelle dans leur vie. (2018)

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Hommes ayant vécu une agression sexuelle dans leur vie. (2018)

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Victimes qui connaissent leur-s agresseurs-es. (2019)

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Victimes d'agression sexuelle ont moins de 18 ans. (2019)

C’EST UN CRIME GRAVE

Types d’agressions sexuelles

Une agression sexuelle consiste à contraindre quelqu’un par la force, sans le consentement, dans des circonstances à caractère sexuel. Les attouchements, l’inceste, le harcèlement sexuel, le voyeurisme, l’exhibitionnisme, la cyber agression et le viol sont des agressions sexuelles. Quelle que soit la nature de l’agression, il s’agit d’un crime sérieux.

Vos objectifs, votre rythme

Partage, action sociale

Références, ressources

Première demande, aide ponctuelle

ILS SONT NOMBREUX ET TENACES

Mythes et réalités

La majorité des victimes sont d'âge adulte.

Faux.

Ce sont 68 % des victimes qui avaient moins de 18 ans, soit : 10 % (5 ans ou moins), 21 % (6 à 12 ans), 21 % (12 à 14 ans), 16 % (15 à 17 ans), 13 % (18 à 24 ans) et 19 % (25 ans ou plus).

Les agresseurs sexuels sont des inconnus.

Faux.

Dans 82 %* des cas déclarés à la police, l’agresseur est connu de la victime. Celui-ci est habituellement une personne qui profite de sa relation de confiance d’autorité et/ou de la vulnérabilité de cette dernière pour l’agresser sexuellement.

* Statistiques policières de 2014

La victime peut avoir provoquéE l’agresseur.

Faux.

Faire de l’autostop, sortir tard le soir, consommer de l’alcool ou des drogues, s’habiller de façon séduisante, vouloir établir une relation avec une personne ou l’accompagner chez elle ne sont ni des provocations ni des invitations à une agression sexuelle. Le seul responsable de l’agression est l’agresseur.

Les victimes doivent détester leur agresseur.

Faux.

C’est à tort que l’on prétend que la victime déteste toujours son agresseur. Par exemple, dans les situations d’inceste, le fait que la victime soit mitigée entre le sentiment d’avoir été trahie par l’agresseur et l’amour qu’elle lui porte crée une ambivalence.